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Les résultats sont regroupés selon le taxon, puis selon la catégorie de statut. L’aire d'occurrence au Canada (par province, territoire ou océan) et l’historique des désignations de statut sont fournis pour chaque espèce sauvage.
Mammifères
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Blaireau d'Amérique (Population des régions Cariboo, Thompson et Okanagan)
Nom scientifique : Taxidea taxus
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : C2a(i); D1
Justification de la désignation : Cette population distincte de gros mustélidés compterait moins de 250 individus matures, répartis sur une vaste zone comprenant les régions de Cariboo, de Thompson-Nicola et d’Okanagan, en Colombie-Britannique. Selon les experts, la population est en déclin et vulnérable à la mortalité due aux collisions avec des véhicules, à la protection du bétail et des biens, et à la perte d’habitat attribuable au développement résidentiel. L’espèce est présente dans de petites zones isolées, et ces sous-populations sont vulnérables aux effets stochastiques environnementaux, démographiques et génétiques qui pourraient menacer leur persistance.
Répartition : Colombie-Britannique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité et a été désignée « non en péril » en 1979. Chacune des sous-espèces a été désignée séparément en mai 2000; la sous-espèce jeffersonii a été désignée « en voie de disparition ». En novembre 2012, la sous-espèce jeffersonii a par la suite été divisée en deux autres populations (population de l'ouest et population de l'est) et la population de l'ouest a été désignée « en voie de disparition ». Réexamen et confirmation du statut en décembre 2025. La sous-espèce jeffersonii, population de l’ouest, est maintenant désignée sous le nom de population des régions Cariboo, Thompson et Okanagan. -
Blaireau d'Amérique (Population du sud-ouest de l'Ontario)
Nom scientifique : Taxidea taxus
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : D1
Justification de la désignation : Cette population distincte de gros mustélidés n’est présente que dans le sud-ouest de l’Ontario. La population est petite et menacée de disparition. Il n’existe aucune estimation empirique de l’abondance, mais les experts estiment que moins de 200 individus matures se trouvent dans les paysages à forte densité d’activités humaines. Les menaces, telles que l’agriculture, le développement résidentiel et la mortalité routière, persistent ou s’intensifient.
Répartition : Ontario
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité et a été désignée « non en péril » en 1979. Chacune des sous-espèces a été désignée séparément en mai 2000. La sous-espèce jacksoni a été désignée « en voie de disparition ». Réexamen et confirmation du statut en novembre 2012 et en décembre 2025. La sous-espèce jacksoni est maintenant désignée sous le nom de population du sud-ouest de l'Ontario. -
Blaireau d'Amérique (Population de Kootenay, des Prairies et de la rivière à la Pluie)
Nom scientifique : Taxidea taxus
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population distincte de gros mustélidés se trouve dans une vaste région qui s’étend de l’est de la Colombie-Britannique au nord-ouest de l’Ontario. On ne possède pas d’estimations précises de la taille de cette population nouvellement définie, mais l’on croit qu’elle est relativement grande (plus de 10 000 individus matures) et, d’après les experts, qu’elle est stable. Cependant, la population est vulnérable à la mortalité due aux collisions avec des véhicules, à la protection du bétail et des biens, et à l’intensification de l’agriculture. Si les menaces s’intensifient ou ne sont pas gérées efficacement, la population pourrait devenir « menacée ».
Répartition : Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité et a été désignée « non en péril » en 1979. Chacune des sous-espèces a été désignée séparément en mai 2000; la sous-espèce jeffersonii a été désignée « en voie de disparition ». En novembre 2012, la sous-espèce jeffersonii a par la suite été divisée en deux autres populations (population de l'ouest et population de l'est) et la population de l'est a été désignée « en voie de disparition ». En décembre 2025, l'espèce a été ré–examinée et la sous-espèce jeffersonii, population de l'Est et la sous-espèce taxus ont été considérées comme une seule unité (population de Kootenay, des Prairies et de la rivière à la Pluie) et désignée « préoccupante ». Les sous-espèces originales ont été désactivées. -
Ours grizzli (Population de l'Ouest)
Nom scientifique : Ursus arctos
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cet omnivore de grande taille revêt une importance culturelle pour les peuples autochtones, mais il a disparu de la plus grande partie de l’Amérique du Nord. L’abondance de l’espèce est incertaine, mais l’on estime que la population canadienne compterait de 12 490 à 13 447 individus. Rien n’indique un déclin à l’échelle de l’aire de répartition au cours des trois dernières générations. La répartition varie selon les régions, avec une expansion de l’aire de répartition dans le nord (Nunavut) et l’est (Saskatchewan, Manitoba) du Canada. L’espèce réoccupe aussi certaines parties de l’aire de répartition d’où elle avait auparavant disparu (Colombie-Britannique). Il s’agit d’une espèce généraliste du point de vue de l’habitat, mais la croissance de la population est limitée par un faible taux de reproduction et une faible productivité de l’habitat. Certaines communautés autochtones ont exprimé des préoccupations quant à la conservation de l’espèce à la suite de déclins historiques ou de sa disparition dans certaines régions du sud du Canada. Les principales causes des déclins antérieurs et possiblement futurs sont la mortalité causée par l’humain, la perte d’habitat et les variations de la disponibilité de la nourriture. Compte tenu des caractéristiques du cycle vital de l’espèce, un déclin pourrait se produire s’il devait y avoir une augmentation de la mortalité due aux conflits avec l’humain ou aux collisions avec des véhicules.
Répartition : Yukon, Territoires-du-Nord-Ouest, Nunavut, Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une unité et a été désignée « non en péril » en avril 1979. Division en deux populations en avril 1991 (population des Prairies et population du Nord-Ouest). La population des Prairies a été désignée « disparue du pays » en avril 1991. Réexamen et confirmation du statut en mai 2000 et en mai 2002. La population du Nord-Ouest a été désignée « préoccupante » en avril 1991. Réexamen et confirmation du statut en mai 2002. En mai 2012, l'espèce entière a été ré-examinée et les populations des Prairies et du Nord-Ouest ont été considérées comme une unité. Cette population de l'Ouest nouvellement définie a été désignée « préoccupante » en mai 2012. Réexamen et confirmation du statut en décembre 2025.
Poissons
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Saumon atlantique (Population du lac Melville du Labrador)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Données insuffisantes
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau d’un vaste estuaire situé le long de la côte atlantique du Labrador, où l’habitat dulcicole est en grande partie intact. Certains individus de cette population effectuent de longues migrations en mer jusqu’aux eaux côtières de l’ouest du Groenland. La taille de la population est inconnue. On estime que l’impact global des menaces est inconnu.
Répartition : Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité (population du Labrador) et a été désignée « non en péril » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la population initiale a été divisée en trois populations distinctes : population du nord du Labrador, population du lac Melville du Labrador, et population du sud du Labrador. La désignation initiale a été désactivée, et la population du lac Melville du Labrador a été étudiée et classée dans la catégorie « données insuffisantes ». -
Saumon atlantique (Population de l’extérieur de la baie de Fundy)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : A2bcde
Justification de la désignation : Cette population fraye dans les affluents du côté néo-brunswickois de la baie de Fundy, depuis la frontière avec les États-Unis jusqu’à la rivière Saint-Jean, ainsi que dans la rivière Gaspereau, en Nouvelle-Écosse. Cette population connaît une baisse continue, avec un déclin inféré de 68 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations. L’impact global des menaces est évalué comme étant très élevé-élevé en raison des barrages et de la gestion de l’eau, des espèces envahissantes, des espèces indigènes problématiques, du matériel génétique introduit, de la pollution et des changements climatiques.
Répartition : Nouveau-Brunswick, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la rivière Gaspereau River a été retirée de la population de l'intérieur de la baie de Fundy, désignation originale, et a été incluse dans la nouvelle population de l’extérieur de la baie de Fundy. La nouvelle population de l’extérieur de la baie de Fundy a été désignée « en voie de disparition ». L’unité initiale appelée « population de l’extérieur de la baie de Fundy, désignation originale », a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population de l'intérieur de la baie de Fundy)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : A2bce; C2a(i); D1
Justification de la désignation : Cette population frayait autrefois dans 32 affluents de l’intérieur de la baie de Fundy, depuis l’est de la rivière Saint-Jean jusqu’à l’est de la rivière Gaspereau, en Nouvelle-Écosse; cependant, la reproduction n’a plus lieu dans la plupart de ces cours d’eau. Un déclin de 77 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations est inféré. L’impact global des menaces est évalué comme étant élevé en raison des espèces indigènes problématiques, du matériel génétique introduit, de la pollution et des changements climatiques.
Répartition : Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la rivière Gaspereau a été retirée de la population de l'intérieur de la baie de Fundy, désignation originale, et a été incluse dans la nouvelle population de l’extérieur de la baie de Fundy. La nouvelle population de l'intérieur de la baie de Fundy a été désignée « en voie de disparition ». L’unité initiale appelée « population de l'intérieur de la baie de Fundy, désignation originale », a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population des hautes terres du sud-est de la Nouvelle-Écosse)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : A2bce
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau de la côte sud-est de la Nouvelle-Écosse, approximativement entre la pointe Hartlen et l’île Canso, et a connu un déclin de 81 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations. Cependant, aucun suivi des adultes n’a été effectué depuis 2011 en raison de leur faible abondance. L’impact global des menaces est évalué comme étant élevé en raison des espèces indigènes problématiques, du matériel génétique introduit, de la pollution et des changements climatiques.
Répartition : Nouvelle-Écosse, Océan Atlantique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité (population des hautes terres du sud de la Nouvelle-Écosse) et a été désignée « en voie de disparition » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la population initiale a été divisée en deux populations distinctes : population des hautes terres du sud-est de la Nouvelle-Écosse et population des hautes terres du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. La population des hautes terres du sud-est de la Nouvelle-Écosse a été désignée « en voie de disparition ». La désignation initiale a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population des hautes terres du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : A2bce
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau de la côte sud-ouest de la Nouvelle-Écosse et dans la baie de Fundy jusqu’au cap Split. Elle connaît une baisse continue, avec un déclin de 56 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations. L’impact global des menaces est évalué comme étant très élevé-élevé en raison des espèces indigènes problématiques, du matériel génétique introduit, de la pollution atmosphérique (p. ex. acidification des cours d’eau) et des changements climatiques.
Répartition : Nouvelle-Écosse, Océan Atlantique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité (population des hautes terres du sud de la Nouvelle-Écosse) et a été désignée « en voie de disparition » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la population initiale a été divisée en deux populations distinctes : population des hautes terres du sud-est de la Nouvelle-Écosse et population des hautes terres du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. La population des hautes terres du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse a été désignée « en voie de disparition ». La désignation initiale a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population du sud du golfe du Saint-Laurent et du Cap-Breton)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : A2bde
Justification de la désignation : Cette population fraye dans de nombreux cours d’eau du sud du golfe du Saint-Laurent et de l’île du Cap-Breton qui se jettent dans le golfe du Saint-Laurent, le lac Bras d’Or et l’Atlantique. Elle connaît une baisse continue, avec un déclin de 58 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations. L'impact des menaces est évalué comme étant élevé-moyen avec la pêche, les espèces non indigènes introduites, les espèces indigènes problématiques, l’aquaculture en mer et les changements climatiques contribuant au déclin.
Répartition : Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, une population de la péninsule gaspésienne distincte pour les rivières de la péninsule gaspésienne a été créée, et les rivières restantes du sud du golfe du Saint-Laurent ont été combinées à celles de la population de l'est du Cap-Breton pour former la population du sud du golfe du Saint-Laurent et du Cap-Breton. La population du sud du golfe du Saint-Laurent et du Cap-Breton a été désignée « en voie de disparition ». La désignation initiale a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population ouest du sud de Terre-Neuve)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : A2bde
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau depuis l’ouest de la péninsule de Burin jusqu’à la pointe sud-ouest de Terre-Neuve. Une diminution de 66 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations est inférée. On a observé un déclin simultané de plus de 90 % du nombre de géniteurs et d’œufs produits par géniteur dans les cours d’eau faisant l’objet d’un suivi. On estime que l’impact global des menaces est élevé (transmission de parasites provenant de l’aquaculture, matériel génétique introduit, pêche en mer et pêche récréative).
Répartition : Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité (population du sud de Terre-Neuve) et a été désignée « menacée » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la population initiale a été divisée en deux populations distinctes : population est du sud de Terre-Neuve, et population ouest du sud de Terre-Neuve. La population ouest du sud de Terre-Neuve a été désignée « en voie de disparition ». La désignation initiale a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population de l’île d’Anticosti)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Menacée
Critères d'évaluation : A2bd; C2a(i)
Justification de la désignation : Cette population fraye dans 24 cours d’eau situés entièrement dans l’île d’Anticosti, au Québec, au milieu du golfe du Saint-Laurent. Selon les estimations de l’abondance, un déclin de 45 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations est inféré. La population est petite (environ 2 600 individus matures), et l’impact global des menaces est évalué comme étant faible.
Répartition : Québec, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2010. Réexamen du statut : l'espèce a été désignée « menacée » en décembre 2025. -
Saumon atlantique (Population de l’intérieur du Saint-Laurent)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Menacée
Critères d'évaluation : A2bde; C2a(i)
Justification de la désignation : Cette population, qui fait l’objet d’un suivi étroit, fraye dans des affluents du fleuve Saint-Laurent, en amont de la rivière des Escoumins (exclusivement) sur la rive nord et de la rivière Ouelle (inclusivement) sur la rive sud. Un déclin de 43 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations est inféré. La population est petite (environ 2 500 individus matures), et l’impact global des menaces est évalué comme étant moyen (pêche, matériel génétique introduit, pollution et changements climatiques). Les cours d’eau de cette région se trouvent à proximité des plus grandes agglomérations urbaines du Québec. La faible survie en mer reliée à d’importants changements dans les écosystèmes marins est préoccupante.
Répartition : Québec, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la révision de la limite avec la population de l’intérieur du Saint-Laurent, désignation originale, a entraîné le retrait de rivières de la population de l’intérieur du Saint-Laurent, désignation originale. La nouvelle population de l’intérieur du Saint-Laurent a été désignée « menacée ». L’unité initiale appelée « population de l’intérieur du Saint-Laurent, désignation originale », a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population de l’ouest de la Côte-Nord du Québec)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Menacée
Critères d'évaluation : A2bde
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau le long de la rive nord du fleuve Saint-Laurent, depuis la rivière Natashquan (inclusivement) jusqu’à la rivière des Escoumins (inclusivement), vers l’ouest. Les estimations de l’abondance permettent de conclure à un déclin de 36 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations. L’impact global des menaces a été évalué comme étant faible.
Répartition : Québec, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, les individus de la rivière de la Corneille ont été inclus dans la population de l’est de la Côte-Nord du Québec et la révision de la limite avec la population de l’intérieur du Saint-Laurent, désignation originale, a donné lieu à l’ajout de rivières supplémentaires provenant de la nouvelle population de l’ouest de la Côte-Nord du Québec, désignée « menacée ». L’unité initiale appelée « population de l’ouest de la Côte-Nord du Québec, désignation originale », a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population du sud du Labrador)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Menacée
Critères d'évaluation : A2bd
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau le long de la côte atlantique du Labrador et, vers le sud-ouest, le long de la côte québécoise jusqu’à la rivière Napetipi. L’habitat dulcicole est en grande partie intact. Il n’existe pas de données sur l’abondance pour la plupart des cours d’eau. Cependant, dans les cours d’eau pour lesquels des données sont disponibles, on infère que le nombre d’individus matures a diminué de 46 % au cours des 3 dernières générations. L’impact global des menaces est moyen-faible (récolte de saumons de grande taille).
Répartition : Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité (population du Labrador) et a été désignée « non en péril » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la population initiale a été divisée en trois populations distinctes : population du nord du Labrador, population du lac Melville du Labrador, et population du sud du Labrador. La désignation initiale a été désactivée, et la population du sud du Labrador a été désignée « menacée ». -
Saumon atlantique (Population du nord du Labrador)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Non en péril
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau le long de la côte atlantique du Labrador, où l’habitat dulcicole est en grande partie intact. Certains individus effectuent de longues migrations en mer jusqu’aux eaux côtières de l’ouest du Groenland. La taille de la population est inconnue, mais l’indice d’abondance montre une augmentation inférée de 256 % au cours des 3 dernières générations. On estime que l’impact global des menaces est faible.
Répartition : Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité (population du Labrador) et a été désignée « non en péril » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la population initiale a été divisée en trois populations distinctes : population du nord du Labrador, population du lac Melville du Labrador, et population du sud du Labrador. La désignation initiale a été désactivée, et la population du nord du Labrador a été désignée « non en péril ». -
Saumon atlantique (Population du nord-est de Terre-Neuve)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Non en péril
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau situés le long de la côte nord-est de Terre-Neuve jusqu’à la pointe sud-est de la presqu’île Avalon. Les données disponibles indiquent une augmentation de 46 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations. On estime que l’impact global des menaces est faible.
Répartition : Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, les limites de la population ont été révisées, ce qui a donné lieu à une nouvelle population (population du nord-est de Terre-Neuve), et a été désignée « non en péril ». L’unité initiale appelée « population du nord-est de Terre-Neuve, désignation originale » a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population du nord-ouest de Terre-Neuve)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Non en péril
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau de la côte ouest de Terre-Neuve, depuis environ 49° 24′ N., 58° 15′ O. jusqu’à la pointe de la péninsule Northern, vers le nord-est. Aucun changement du nombre d’individus matures n’a été inféré au cours des 3 dernières générations, et l’abondance globale est estimée à plus de 50 000 adultes. On estime que l’impact global des menaces est faible.
Répartition : Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, les limites de la population ont été révisées, ce qui a donné lieu à la nouvelle population du nord-ouest de Terre-Neuve, désignée « non en péril ». L’unité initiale appelée « population du nord-ouest de Terre-Neuve, désignation originale », a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population du Nunavik)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Non en péril
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans les cours d’eau qui se jettent dans la baie d’Hudson et la baie d’Ungava. Il s’agit de la population la plus septentrionale de l’espèce en Amérique du Nord et de la population la plus occidentale de l’espèce dans son ensemble. La population la plus proche se trouve à environ 650 km au sud. La taille réelle de la population est inconnue, mais l’abondance estimée montre une augmentation inférée de 107 % au cours des 3 dernières générations. On estime que l’impact global des menaces est faible.
Répartition : Québec, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce étudiée en novembre 2010 et classée dans la catégorie « données insuffisantes ». Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la rivière Nastapoka a été retirée de l’unité désignable définie dans COSEPAC (2010), et la nouvelle population du Nunavik a été désignée « non en péril ». L’unité initiale appelée « population du Nunavik, désignation initiale », a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population du sud-ouest de Terre-Neuve)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Non en péril
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau depuis le cap Ray vers le nord le long de la côte ouest de Terre-Neuve, jusqu’à environ 49° 24′ N., 58° 15′ O. La diminution inférée de 4 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations est bien en deçà des seuils préoccupants. On estime que l’impact global des menaces est faible.
Répartition : Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2010. Réexamen et confirmation du statut en décembre 2025. -
Saumon atlantique (Population de l’est de la Côte-Nord du Québec)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau le long de la rive nord de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent, depuis la rivière Napetipi (exclusivement) jusqu’à la rivière Kegaska (inclusivement), vers l’ouest. Un déclin de 26 % de la population au cours des 3 dernières générations est inféré. L’impact global des menaces est faible.
Répartition : Québec, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, les individus de la rivière de la Corneille, faisant partie auparavant de la « population de l’ouest de la Côte-Nord du Québec, désignation originale » ont été inclus dans la nouvelle population de l’est de la Côte-Nord du Québec, désignée « préoccupante ». L’unité initiale appelée « population de l’est de la Côte-Nord du Québec, désignation originale », a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population de la péninsule gaspésienne)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Des données supplémentaires et de nouvelles données probantes ont conduit à la division de l’ancienne population en deux populations : celle de la population de la péninsule gaspésienne et celle du sud du golfe du Saint-Laurent et du Cap-Breton. Il n’y a eu aucun déclin important de l’abondance à l’échelle de la population au cours des trois dernières générations, mais des baisses ont été observées depuis 2013. L’abondance globale est supérieure à 10 000 adultes, mais la fraie se concentre (> 50 %) dans un seul réseau fluvial. L’impact global des menaces est évalué comme étant moyen-faible; la hausse des températures associée aux changements climatiques étant l’une des menaces.
Répartition : Québec, Nouveau-Brunswick, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, une nouvelle population de la péninsule gaspésienne pour les rivières de la péninsule gaspésienne a été créée, et les rivières restantes du sud du golfe du Saint-Laurent ont été combinées à celles de la population de l'est du Cap-Breton pour former la population du sud du golfe du Saint-Laurent et du Cap-Breton. La population de la péninsule gaspésienne et a été désignée « préoccupante ». La désignation initiale a été désactivée. -
Saumon atlantique (Population est du sud de Terre-Neuve)
Nom scientifique : Salmo salar
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette population fraye dans des cours d’eau depuis la pointe sud-est de la presqu’île Avalon vers l’ouest, le long de la côte sud de Terre-Neuve, jusqu’à la péninsule de Burin. Bien qu’aucun changement du nombre d’individus matures n’ait été inféré dans l’ensemble de la population au cours des 3 dernières générations, une diminution de 69 % a été constatée dans l’unique cours d’eau ayant fait l’objet d’un suivi. La probabilité d’un déclin d’au moins 30 % pour l’espèce n’est que de 3 %, même si le cours d’eau ayant fait l’objet d’un suivi a montré une baisse de la production de smolts et de la survie du stade de l’œuf au stade du smolt. Si l’on ajoute à ces facteurs la faible survie en mer, de nouvelles baisses des effectifs sont prévues. On estime que l’impact global des menaces est moyen-faible (espèces indigènes problématiques et maladies).
Répartition : Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : L'espèce a été considérée comme une seule unité (population du sud de Terre-Neuve) et a été désignée « menacée » en novembre 2010. Selon le rapport sur les unités désignables du saumon atlantique (COSEPAC, 2022), une nouvelle structure de population a été proposée et acceptée par le COSEPAC. En décembre 2025, la population initiale a été divisée en deux populations distinctes : population est du sud de Terre-Neuve, et population ouest du sud de Terre-Neuve. La population est du sud de Terre-Neuve a été désignée « préoccupante ». La désignation initiale a été désactivée.
Arthropodes
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Géléchide des lupins
Nom scientifique : Anacampsis lupinella
Statut : Menacée
Critères d'évaluation : B1ab(iii)+2ab(iii)
Justification de la désignation : Ce petit papillon de nuit a une aire de répartition canadienne dans le sud de l’Ontario, où il a été observé dans huit sites, depuis Toronto jusqu’à Windsor. Il se limite à l’habitat aux sols sableux bien drainés, tels que les savanes, les prairies, les zones boisées et les landes sablonneuses, où pousse sa plante hôte larvaire, le lupin vivace. Cet habitat autrefois beaucoup plus répandu dans le sud de l’Ontario est aujourd’hui rare, fragmenté et menacé par la suppression à long terme des incendies, les espèces envahissantes et les perturbations humaines. Tous les sites qui abritent ce papillon font l’objet d’une gestion active visant la suppression des incendies. Les multiples menaces qui pèsent sur cette région du Canada à forte densité démographique pourraient entraîner un déclin des populations de ce papillon de nuit à l’avenir.
Répartition : Ontario
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en décembre 2025. -
Lymantrie à houppes blanches de l'île de Sable
Nom scientifique : Orgyia leucostigma sablensis
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Ce papillon de nuit des landes endémique du Canada ne se trouve qu’à l’île de Sable, à environ 160 km de la Nouvelle-Écosse continentale. Tous les individus connus vivent dans cet écosystème insulaire unique et isolé. On observe parfois des années de « prolifération », au cours desquelles la population peut augmenter d’un ordre de grandeur par rapport à la moyenne à long terme. L’espèce est toutefois exposée aux effets cumulatifs de plusieurs menaces qui pèsent sur l’ensemble de l’île, comme l’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes, l’élévation du niveau de la mer, l’érosion des dunes ainsi que la modification de l’habitat causée par le broutage des chevaux sauvages, les changements de végétation, la population de phoques gris indigènes et la fréquentation humaine accrue. La répartition très restreinte de l’espèce et sa vulnérabilité aux épisodes stochastiques de tempêtes la rendent particulièrement sensible à de futurs déclins.
Répartition : Nouvelle-Écosse
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en décembre 2025. -
Noctuelle de l'île de Sable
Nom scientifique : Papaipema sp.
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Ce papillon de nuit des prairies endémique du Canada ne se trouve qu’à l’île de Sable, à environ 160 km de la Nouvelle-Écosse continentale. Tous les individus connus vivent dans cet écosystème insulaire unique et isolé. L’espèce est exposée aux effets cumulatifs de plusieurs menaces qui pèsent sur l’ensemble de l’île, comme l’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes, l’élévation du niveau de la mer, l’érosion des dunes ainsi que la modification de l’habitat causée par le broutage des chevaux sauvages, les changements de végétation, la population indigène de phoques gris et la fréquentation humaine accrue. La répartition très restreinte de l’espèce et sa vulnérabilité aux épisodes stochastiques de tempêtes la rendent particulièrement sensible à de futurs déclins.
Répartition : Nouvelle-Écosse
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en décembre 2025. -
Noctuelle sableuse de l’île de Sable
Nom scientifique : Agrotis arenarius
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Ce papillon de nuit des prairies endémique du Canada ne se trouve que dans la région éloignée de l’île de Sable, à environ 160 km de la Nouvelle-Écosse continentale. Tous les individus connus vivent dans cet écosystème insulaire unique et isolé, et semblent étroitement liés à l’habitat des prairies de l’île. L’espèce est exposée aux effets cumulatifs de plusieurs menaces qui pèsent sur l’ensemble de l’île, comme l’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes, l’élévation du niveau de la mer, l’érosion des dunes ainsi que la modification de l’habitat causée par le broutage des chevaux sauvages, les changements de végétation, la population indigène de phoques gris et la fréquentation humaine accrue. La répartition très restreinte de l’espèce et sa vulnérabilité aux épisodes stochastiques de tempêtes la rendent particulièrement sensible à de futurs déclins.
Répartition : Nouvelle-Écosse
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en décembre 2025. -
Noctuelle sordide de l'île de Sable
Nom scientifique : Apamea sordens sableana
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Ce papillon de nuit des prairies endémique du Canada ne se trouve qu’à l’île de Sable, à environ 160 km de la Nouvelle-Écosse continentale. Tous les individus connus vivent dans cet écosystème insulaire et isolé, et semblent étroitement liés à l’habitat des prairies de l’île. Selon les données de collecte disponibles (1967-2019), l’espèce est encore régulièrement observée, et l’on ne note aucun déclin de population. Elle est toutefois exposée aux effets cumulatifs de plusieurs menaces qui pèsent sur l’ensemble de l’île, comme l’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes, l’élévation du niveau de la mer, l’érosion des dunes ainsi que la modification de l’habitat causée par le broutage des chevaux sauvages, les changements de végétation, la population indigène de phoques gris et la fréquentation humaine accrue. La répartition très restreinte de l’espèce et sa vulnérabilité aux épisodes stochastiques de tempêtes la rendent particulièrement sensible à de futurs déclins.
Répartition : Nouvelle-Écosse
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en décembre 2025. -
Tordeuse de l'île de Sable
Nom scientifique : Eucosma sableana
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Ce papillon de nuit des landes endémique du Canada ne se trouve qu’à l’île de Sable, à environ 160 km de la Nouvelle-Écosse continentale. Tous les individus connus vivent dans cet écosystème insulaire unique et isolé. L’espèce est exposée aux effets cumulatifs de plusieurs menaces qui pèsent sur l’ensemble de l’île, comme l’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes, l’élévation du niveau de la mer, l’érosion des dunes ainsi que la modification de l’habitat causée par le broutage des chevaux sauvages, les changements de végétation, la population indigène de phoques gris et la fréquentation humaine accrue. La répartition très restreinte de l’espèce et sa vulnérabilité aux épisodes stochastiques de tempêtes la rendent particulièrement sensible à de futurs déclins.
Répartition : Nouvelle-Écosse
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en décembre 2025.
Mollusques
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Solémie du nord
Nom scientifique : Petrasma borealis
Statut : Données insuffisantes
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette palourde marine relativement grosse et facile à identifier se trouve dans les sédiments subtidaux peu profonds (< 30-602 m) riches en soufre de la baie de Fundy, sur le plateau néo-écossais et dans le chenal Laurentien. Il existe peu de données historiques, et les mentions les plus récentes sont basées sur des fragments de coquille trouvés dans des débris échoués sur les plages, ce qui empêche d’évaluer avec exactitude la répartition actuelle, les tendances en matière d’abondance et les menaces.
Répartition : Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador, Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce désignée « données insufisantes » en décembre 2025.
Plantes vasculaires
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Desmodie d'Illinois
Nom scientifique : Desmodium illinoense
Statut : En voie de disparition
Critères d'évaluation : B1ab(iii,v)+2ab(iii,v); C2a(i,ii); D1
Justification de la désignation : Cette plante vivace associée aux vestiges de prairies à herbes hautes de l’Ontario était considérée comme disparue du Canada. Cependant, on a récemment déterminé que des plantes qui avaient d’abord été associées à une espèce similaire appartenaient à la présente espèce. La population a connu un déclin au cours des 20 dernières années et ne compte plus aujourd’hui que 35 individus matures dans une seule localité. La qualité de l’habitat est menacée en permanence, principalement à cause de l’envahissement par les arbres et les arbustes ligneux. Le faible nombre d’individus expose la plante à un risque élevé de disparition du pays.
Répartition : Ontario
Historique du statut : Aucune observation depuis 1888. Espèce désignée « disparue du pays » en avril 1991. Réexamen et confirmation du statut en mai 2000. Réexamen du statut : l'espèce a été désignée « en voie de disparition » en décembre 2025. -
Smilax à feuilles rondes (Population de l'Atlantique)
Nom scientifique : Smilax rotundifolia
Statut : Non en péril
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : L’espèce, commune dans le sud de la Nouvelle-Écosse, compterait plus de 100 000 tiges dans au moins 1 000 localités. Le nombre réel d’individus matures est toutefois inconnu en raison de la nature clonale de l’espèce. Aucun déclin important n’a été documenté, et les menaces sont peu nombreuses. De nombreux sites se trouvent dans des milieux sauvages ou protégés. Les plants sont vigoureux et longévifs, et résistent aux changements de l’habitat.
Répartition : Nouvelle-Écosse
Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2007. Réexamen et confirmation du statut en décembre 2025. -
Oxytrope patte-de-lièvre
Nom scientifique : Oxytropis lagopus
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Ce membre de la famille des Fabacées se trouve dans un habitat très restreint à l’intérieur d’une petite zone de prairie à fétuque scabre sur les sols graveleux du sud de l’Alberta et de l’ouest du Montana. Les occurrences en Alberta représentent une importante portion de la population mondiale. Cette plante fait face à de nombreuses menaces, dont l’exploitation de mines et de carrières, la compétition avec des espèces de plantes exotiques envahissantes, le forage pétrolier et gazier, le développement résidentiel, la construction routière, l’agriculture et les répercussions du bétail. Toutes ces menaces n’ont pas été atténuées et contribuent à la perte et à la dégradation continues de l’habitat. Le passage du statut d’espèce « menacée » à celui d’espèce « préoccupante » est dû à l’expansion de l’aire de répartition et à la découverte de nouvelles plantes, ainsi qu’à des changements dans l’interprétation de l’application du nombre de localités.
Répartition : Alberta
Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en avril 1995. Réexamen du statut : l'espèce a été désignée « menacée » en mai 2014. Réexamen du statut : l'espèce a été désignée « préoccupante» en décembre 2025. -
Smilax à feuilles rondes (Population des plaines des Grands Lacs)
Nom scientifique : Smilax rotundifolia
Statut : Préoccupante
Critères d'évaluation : Sans objet
Justification de la désignation : Cette espèce est présente sous forme de 15 sous-populations dans le sud-ouest de l’Ontario. Deux nouvelles sous-populations ont été découvertes depuis la dernière évaluation, mais deux autres ont disparu tandis que la qualité de l’habitat s’est détériorée. Les plants sont toutefois vigoureux et longévifs, et résistent aux changements de l’habitat. Trois sous-populations semblent ne compter que des plants d’un seul sexe et pourraient donc ne pas produire de graines. Le statut d’espèce « menacée » établi lors de l’évaluation précédente a été révisé en raison d’un changement dans l’application des critères liés à la fragmentation.
Répartition : Ontario
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 1994. Réexamen et confirmation du statut en mai 2001 et en novembre 2007. Réexamen du statut : l'espèce a été désignée « préoccupante » en décembre 2025.
Mousses
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Bartramie de Haller
Nom scientifique : Bartramia halleriana
Statut : Menacée
Critères d'évaluation : B1ab(i,ii,iii,iv,v)+2ab(i,ii,iii,iv,v); C2a(i)
Justification de la désignation : En Amérique du Nord, cette mousse n’est trouvée qu’au Canada, dans une zone limitée des Rocheuses de l’Alberta et de la Colombie-Britannique voisine. L’espèce, spécialiste de l’habitat, vit dans des crevasses froides et humides d’affleurements rocheux à basse altitude exposés au nord. Elle montre également une faible capacité de dispersion en raison de ses caractéristiques morphologiques et de son habitat à l’abri. L’espèce a connu un déclin depuis sa dernière évaluation : elle a notamment subi la perte d’une importante sous-population à la suite d’un feu de forêt et le déclin notable d’une autre sous-population à cause de la construction d’une route. La fréquence et l’étendue des feux de forêt sont appelées à augmenter à cause des changements climatiques, et l’exploitation forestière ou d’autres perturbations créant des lisières sèches continuent de dégrader la qualité de l’habitat. En outre, les installations hydroélectriques, qui peuvent modifier le débit des affluents soutenant certaines sous-populations, pourraient entraîner leur déclin. La petite aire de répartition et les menaces persistantes suscitent des préoccupations constantes quant à la persistance de l’espèce au Canada.
Répartition : Colombie-Britannique, Alberta
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en novembre 2001. Réexamen et confirmation du statut en novembre 2011 et en décembre 2025.
Date de la réunion : décembre 5, 2025